Petite mue,
petite muse qui s’amuse
aux yeux bleus abysse
aux jambes de nymphette
je parcours les récifs
que tu me désignes
tes fureurs d’Érinye
tes mouvements telluriques
tes secousses sismiques
Je t’envoie des bouées
Tu me lances des cailloux
Je t’entoure de limites
Tu me couvres de bisous
Je ne comprends cet amour
si brut et si doux
qui me recouvre toute.