Jours lents de convalescence
Je veille la fièvre
qui t’ensommeille
Toi qui hier m’agaçait
avec ta vie qui battait
les portes, le vent, les cuillères
Je guette, impatiente, le moment
où tout sera redevenu pareil.
Tes cris, tes mots, tes sauts
Qu’il te quitte
ce tourbillon de fièvre,
qu’il te rende à la merveille d’une vie vivante
ma si petite tourterelle.