Mes matins ont la couleur de la nuit
Et avant que l’Aube n’ouvre sa pupille
J’enfile le collier des jours
Celui qui ternit ma beauté
Mais agrandit mon être
De vous porter je m’épuise
Et les nuits ne suffisent
Mais demain dans vos yeux
J’irai puiser à la source des jours
Pour revenir plus belle encore
Dans ma robe de patience.