Mon amour,
nous voilà au carrefour des trapézistes.
Te sens-tu prêt aux multiples sauts,
malgré cette queue absente
– archive préhistorique –
qui nous pend au coccyx ?
Nulle trace de chemin,
n’est-ce pas mon amour ?
Nous abreuvons des racines.
Assis là, mon amour, nous frayons notre possible,
la voie d’un vivre.
Que le vent se lève et emporte notre mémoire, au loin.