J’habite à la marge,
à la margelle du monde
je réfléchis là
comme un miroir
abandonnée au chant
du soleil et de l’être
et je rêve – ultime vanité de poussière –
de n’avoir plus rien à dire.
J’habite à la marge,
à la margelle du monde
je réfléchis là
comme un miroir
abandonnée au chant
du soleil et de l’être
et je rêve – ultime vanité de poussière –
de n’avoir plus rien à dire.