Depuis

Depuis que tu as émis ton cri de papillon dans la nuit de l’île
Les jours filent l’arabesque de la vie
Je passe inlassablement le lacet du futur
dans les mailles de l’éternel retour du quotidien
Je baigne ta stupeur d’Aurore,
répète les saisons qui grandissent
Je brosse l’opulence de tes désirs, tresse le désordre de ta volonté qui se construit
Je couche mes rêves dans ton être à venir
et sous ma langue mon amour infini
coud patiemment ton sac à dos de chrysalide –
Et puis m’envolerai comme un ruban à tes cheveux d’or.